EARL VERNHES

CONTEXTE

La traçabilité des animaux d’élevage fait partie du quotidien des éleveurs français. Suite aux différentes crises sanitaires survenues dans le passé, l’identification des animaux d’élevage a été rendue obligatoire afin d’assurer le statut sanitaire du cheptel français. Pour les productions ovines et caprines cela s’est traduit par la mise en place de l’identification électronique individuelle en 2010 permettant de faciliter et fiabiliser les enregistrements d’animaux d’un point de vue administratif. Des outils de lecture et de valorisation ont alors été développés et testés : logiciels de gestion de troupeau, lecteurs de boucles, balances connectées… afin d’aider les éleveurs à répondre à la réglementation, à améliorer le suivi de leur troupeau et à échanger des données avec la filière.

Xavier Vernhes, gérant de l’EARL VERNHES, a testé les boucles électroniques avant qu’elles ne deviennent obligatoires, ainsi que les lecteurs et les outils de valorisation.

IL NOUS RACONTE

Comment avez-vous perçu l’arrivée de l’électronique ?

« J’étais dans les premiers élevages à tester les boucles électroniques, le fait qu’elles deviennent obligatoires ne m’a pas marqué. L’avantage des boucles c’était surtout pour le contrôle de performance où on ne pouvait pas faire d’erreur de numéro lorsqu’on les lisait avec le lecteur. De plus mon conseiller recevait toutes les informations directement sans qu’il soit forcément présent, elles basculaient directement sur le logiciel. »

Pourquoi vous êtes-vous équipé d’un lecteur ?

« L’intérêt d’avoir équipé les animaux des boucles électroniques était de pouvoir suivre plus facilement mes bêtes. Le lecteur rentrait dans cette démarche. J’ai eu l’opportunité de tester le lecteur LPR avant de l’acheter, cela fait maintenant 2 ans que je l’ai. »

“Il n’y a pas d’erreur possible !”

Xavier VERNHES

Quel logiciel utilisez-vous ?

« Les informations sont envoyées sur Synel Ovins. Elles sont aussi accessibles sur le téléphone mais j’ai gardé l’habitude de noter sur mon carnet car je suis plus carnet que téléphone. »

Comment utilisez-vous l’outil ?

« Je m’en sers à l’agnelage car je ne lis aucune boucle, elles peuvent êtres sales. J’amène une table où je pose mon téléphone, mon carnet, mon lecteur et mes médailles. Je bipe mes brebis, au cornadis ou non, sur la longueur du bâtiment soit une vingtaine de mètres. Les numéros remontent jusqu’au téléphone qui reste souvent sur la table.

Je me sers aussi du lecteur quand je fais partir mes agneaux. Quand mes agneaux sont prêts je les isole dans la bascule, je prends mon lecteur que je mets en lecture continue, je les bipe et je sais le nombre que j’ai mis. Les numéros s’affichent sur mon téléphone ce qui me permet ensuite de compléter mes papiers.

Pour le contrôle de performance c’est mon technicien Alexis Sikorski qui gère avec son bâton et son logiciel. »

Reviendriez-vous en arrière ?

« Je n’ai plus besoin de nettoyer les médailles pour voir le numéro. La lecture des boucles avec le lecteur est simplifiée et fiable, il n’y a pas d’erreur possible. C’est aussi un gain de temps dans le relevé des numéros. »